Synopsis
Aura María, une jeune fille mexicaine quitte sa famille pour une promesse de travail à Madrid. Mais dès son arrivée elle va être confrontée à une réalité inhumaine loin du paradis rêvé. Son chemin croise celui de El Paisa qui va l’emmener à la pension de Doña Pura, refuge de déshérités de la société et de marginaux qui payent leur hébergement et nourriture en participant à la ligne de téléphone rose se trouvant dans la pension. Grâce à ce lieu, Aura María va connaitre des personnes comme Oswaldo, chef d’orchestre frustré, accordeur de pianos, ou Olivetti, qui se travestit en femme tout en se considérant homme pour surmonter une douleur passée.
A propos du film
Un réalisateur confirmé
La venta del paraiso est le troisième long métrage d'Emilio Ruiz Barrachina, après le film historique "The Disciple" en 2010 (dans lequel jouait déjà Juanjo Puigcorbé) et le documentaire musical Morente, Flamenco Y Picasso en 2012. Il s'agit d'une adaptation d'un roman écrit par Barrachina lui-même, également auteur renommé en Espagne en plus d'être réalisateur.
Note : le documentaire musical d'Emilio Ruiz Barrachina « Morente, Flamenco Y Picasso » a été programmé dans le cadre de nos rendez-vous cinéphiles mensuels l'an dernier.
Acteur populaire
Juanjo Puigcorbé, qui interprète Olivetti dans le film, est un acteur espagnol extrêmement populaire dans son pays : il a tourné dans plus de cent films pour le cinéma et la télévision depuis le début de sa carrière à la fin des années 70.
Une actrice mexicaine
L'actrice mexicaine Ana Claudia Talancon a été révélée aux côtés de son compatriote Gael García Bernal dans Le Crime du père Amaro, réalisé par Carlos Carrera en 2004.
Ce qu'en pense la presse...
Studio Ciné Live
Aura María quitte le Mexique pour ce qu'elle imagine être une vie meilleure (...). Recueillie dans un hôtel madrilène par madame Pura, la jeune fille découvre les excentriques qui y sont hébergés. Une clique attachante à laquelle la mise en scène offre des embardées poético-dingo, aux lisières du surréalisme. L'histoire part dans tous les sens, se rattrape aux branches, s'étale et se rétablit d'une incartade fantasmagorique. Foutraque mais pittoresque.
Le Figaroscope
Une fable bizarre sur l’immigration, à la vision baroque et poétique.
Le Monde
Une exilée mexicaine trouve refuge à Madrid au sein d'une communauté de marginaux. Une comédie qui exploite sans finesse l'imagerie de la misère.
Première
Une Mexicaine démunie est sauvée par de doux dingues... Sans mise en scène, les clichés ne donnent pas du Almodóvar mais du Grand-Guignol.
Télérama
Emilio Ruiz Barrachina adapte son propre roman : l'histoire d'une jeune Mexicaine égarée à Madrid, qui trouve refuge dans une pension peuplée de marginaux. Guère intéressé par les désillusions de ses héros, le cinéaste s'égare entre fantaisie baroque (lourde) et fantastique de pacotille.
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