Paupières Bleues (Párpados Azules) Semaine du 16 au 22 janvier 2008
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Synopsis
Lorsqu'elle gagne un voyage pour deux dans un endroit paradisiaque, la Playa Salamandra, Marina réalise qu'elle n'a personne avec qui partager son prix. Elle décide alors d'inviter Victor, un parfait inconnu, à partir avec elle.
Ensemble, ils découvriront que pour tomber amoureux, les scénarios idylliques et les situations parfaites ne suffisent pas. Sans alchimie, il est impossible de regarder dans les yeux de l'autre avec amour...
Une inspiration originale
Les villes de haute solitude
Pour son premier long métrage, Ernesto Contreras cherchait une idée forte, originale : "L'idée de Paupières Bleues m'est venue à partir d'une anecdote de mon frère Carlos quand un jour, il a vu à la télévision une publicité pour un concours dont le prix était un voyage pour deux personnes à une station balnéaire. Il s'est alors demandé avec qui il partagerait un tel voyage s'il se retrouvait dans cette situation. Cette question s'est transformée en comédie amère, oscillant entre l'ingénuité, la tendresse et le pathétisme. Elle a pris forme comme le récit de deux antihéros confrontés à un problème : leur solitude et ce qu'ils sont prêts à faire pour en échapper".
Même si toute l'intrigue se déroule dans la ville de Mexico, le film n'est pas viscéralement lié à la ville. Le réalisateur l'explique ainsi : "Je voulais créer un univers très particulier, avec pour décor la ville de Mexico mais qui pourrait se dérouler dans n'importe quel endroit, n'importe quand. Pour moi, Paupières Bleues est une allégorie sur la solitude dans les grandes villes et aussi l'antithèse de la comédie romantique traditionnelle".
Ce qu'en pense la presse...
Mcinéma.com
(...) une comédie aigre douce, pathétique et tendre, qui flirte parfois avec l'absurde et la poésie, sur la solitude et la difficulté d'aimer en milieu urbain.
Brazil
Dans ces "Paupières Bleues", pas d'esthétisme suranné vu dans tant de films ratés car surchargés en pathos. Nous croiserons juste une poignée de bons acteurs jouant fort habilement "à la vraie vie".
Le Monde
On pourra trouver quelques effets appuyés (...) mais jamais ils ne remettent en cause le charme du film (...) un chemin original.
Télérama
Ernesto Contreras prend la comédie sentimentale à rebrousse-poil, repeignant chaque étreinte, chaque regard du gris pathétique de la médiocrité, avec un acharnement qui finit par agacer un peu.
Pour télécharger ce bulletin : |
version doc (313 Ko) |