Synopsis
A 58 ans, Gloria se sent toujours jeune. Célibataire, elle fait de sa solitude une fête et passe ses nuits dans les dancings de Santiago. Quand elle rencontre Rodolfo, tout change. Elle tombe amoureuse et s’abandonne totalement à leur passion tumultueuse. Traversée tour à tour par l'espoir et les désillusions, ce qui pourrait la faire sombrer va au contraire lui permettre d'ouvrir un nouveau chapitre de sa vie.
A propos du film
Espoir d’un pays
Le film a été sélectionné par un panel d’experts chiliens pour représenter le pays lors de la prochaine cérémonie des Oscars, dans la catégorie du meilleur film étranger..
Ancienne génération
Sebastián Lelio s’est directement inspiré de sa mère pour écrire son film avec Gonzalo Maza. Le réalisateur chilien souhaitait mettre en lumière la génération de ses parents oubliée selon lui par le cinéma..
Viva la Gloria
Présenté en compétition officielle et nominé pour L’Ours d’Or à Berlin en 2013, le long-métrage n’est pas reparti bredouille. En effet, Paulina García a été désignée Meilleur actrice du prestigieux festival pour son incarnation de Gloria, recevant ainsi L’Ours d’Argent. Un titre qu’elle a également reçu à l’occasion du Festival International de Hawaï, le trophée en moins. De son côté, Sebastián Lelio a remporté le prix du jury œcuménique à Berlin.
Sine qua non
Paulina García a accepté le rôle de Gloria sans même avoir lu le scénario du film. Ce n’est même qu’après avoir obtenu l’aval de l’actrice que Sebastián Lelio et Gonzalo Maza ont commencé à rédiger ledit scénario, qu'ils achevèrent deux ans et demi plus tard.
Femme a lunettes
Dès le début, Sebastian Lelio imaginait son héroïne avec des lunettes : "Quand il a fallu rationnaliser son look, j’ai travaillé avec un optométriste pour trouver le bon format de lunettes pour que ses yeux ne disparaissent pas derrière la monture". Pour construire le look de Gloria, le réalisateur s'est inspiré des mangas japonais, où les personnages ont des yeux surhumains, les rendant davantage humains. La monture ronde des lunettes est également un clin d'œil au film Tootsie de Sydney Pollack et "à ce personnage toujours souriant, vif, joyeux, drôle."
En haut de l’affiche
Ce n'est que trois mois avant le tournage que l'équipe du film a mis la main sur le titre, qui fait également office de prénom pour l'actrice principale. En appelant l'héroïne Gloria, le réalisateur rend ainsi un hommage détourné à Gena Rowlands, la Gloria de John Cassavetes, et peut faire danser son actrice à la fin du film sur le titre éponyme d'Umberto Tozzi.
Ce qu'en pense la presse...
Le Monde
Dur, dérangeant, ironique et candide, Azul révèle un cinéaste prometteur.
Score
Doté d'une justesse de ton qui évite toute condescendance ou complaisance, Azul a une qualité rare : il est en phase avec ses personnages qui essaient d'avancer dans leur vie malgré leurs incertitudes.
Ouest-France
Un premier film espagnol loufoque et truculent sur un sujet qui respire l'air du temps.
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