Synopsis
Jorge Ramirez, infirmier dans un service de gériatrie, acquiert une grande renommée grâce aux dessins qu'il propose à une galerie. Mais l'auteur de ces ouvres est en fait Romano, un de ses patients souffrant d'une forme d'autisme.
A propos du film
Un titre symbolique
Une ouvre pleine de bleus
Le casting de « L'Artiste » ne présente aucun professionnel et marque les premiers pas en tant qu'acteurs d'Alberto Laiseca (écrivain et scénariste), Sergio Pangaro (musicien), Rodolfo Fogwill (sociologue et romancier), León Ferrari (artiste) et Horacio González (sociologue et essayiste). Cette utilisation à contre-emploi épouse bien le thème principal du film : l'imposture.
Une affaire de famille
Le scénariste du film, Andrés Duprat, n'est autre que le frère du réalisateur, Gastón Duprat. Avant de se lancer dans la rédaction de L'Artiste, il s'occupait d'une galerie d'art à Buenos Aires (Argentine), ce qui lui a inspiré le thème du film.
Un artiste de qualité
Le film a reçu le prix du Meilleur Film et du Meilleur Scénario au Festival International de Bursa (Turquie), le Prix de Public au festival Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse, ainsi que le Prix de la Meilleure Première Réalisation au Festival du Film de Lleida (Espagne).
L'artiste d'à côté
Bien que sorti après « L'Homme d'à côté », « L'Artiste » est en réalité le premier film de Mariano Cohn et Gastón Duprat et celui qui leur a permis de se faire connaître en tant que réalisateurs à l'échelle internationale.
Ce qu'en pense la presse...
Le Monde/b>
« L'Artiste » emprunte les chemins de la stylisation visuelle et dramatique, ainsi que celui du burlesque à froid. Les morceaux de bravoure obligatoires sont exécutés avec une décontraction étonnante.
Marianne/b>
« L'Artiste » séduit par une mise en scène très graphique, très élégante, par la pertinente mélancolie, la cruauté légère qui s'en dégage.
Les Inrockuptibles/b>
Ou comment on peut partir d'un sujet évident, d'une satire apparemment huilée, pour aboutir à une réflexion plus ambiguë et indécise sur la nature même de l'art de l'artiste.
Première/b>
Le film tourne en rond. Restent des cadres somptueux.
L'Express/b>
Le film, trop ironique, oublie d'être comique.
Télérama/b>
Les motivations du héros, imposteur inconsistant qui vole les dessins d'un autiste pour les vendre à une galerie d'art, resteront insondables comme un aplat de Rothko. En moins émouvant.
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