Synopsis
Sur l'autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu'il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500 kilomètres, et le début d'une belle histoire.
A propos du film
Un titre symbolique
Caméra d'Or à Cannes
Au festival de Cannes 2011, Les Acacias a remporté le très prestigieux prix de la Caméra d'Or, attribué au meilleur premier film, toutes compétitions confondues. Le film a également reçu le prix ACID et le prix de la jeune critique.
Du documentaire à la fiction
Bien que Les Acacias soit le premier long-métrage de Pablo Giorgelli, le réalisateur avait déjà une longue expérience dans le montage (Moebius en 1996, Solo por hoy en 2001), ainsi que dans la réalisation et l'écriture de scénarios pour des documentaires télévisés.
Acteurs amateurs ou expérimentés ?
Le casting pour les trois seuls rôles dans Les Acacias a pris plus de deux ans. Le réalisateur cherchait un acteur amateur pour jouer le camionneur, mais puisque personne ne correspondait au personnage, il a fini par trouver en Germán De Silva, comédien expérimenté issu du théâtre, la personne idéale pour Rubén. Pour le rôle de Jacinta, l'une des premières personnes à se présenter a été Hebe Duarte, l'assistante de la directrice de casting qui n'a aucune formation de comédienne. Même si le réalisateur a rencontré de nombreuses candidates après, c'est bien elle qui a été retenue.
Lieu et durée de tournage
Le tournage des Acacias a duré cinq semaines, passées essentiellement à bord d'un camion, sur les autoroutes proches de la frontière entre l'Argentine et le Paraguay. Les provinces de Corrientes et de Buenos Aires ont également servi de décor pour le film.
Ce qu'en pense la presse...
Le Point
(...) pour raconter cette histoire simple et bouleversante, Pablo Giorgelli, bien aidé par ses deux comédiens formidables, fait preuve d'une finesse et d'une sensibilité hors norme..
Libération
"Les Acacias" est un road-movie enraciné. Le premier cadeau de l'année.
Première
A partir d'un postulat a priori rebutant (...), ce road-movie minimaliste filmé à hauteur de pare-brise, Caméra d'or à Cannes cette année, trace sa route en captant de simples échanges de regards pudiques et bouleversants.
Les Inrockuptibles
Qui se permet encore le luxe de filmer un personnage garant son semi-remorque sur le bas-côté d'une route (...) pour fumer une clope ? (...) C'est ce minimalisme, qui n'a rien à voir avec le documentaire (tout est scénarisé), qui fait la beauté de ce film (...). Une oeuvre universelle et évidente.
L'Express
C'est long, prévisible, mais filmé avec soin.
Le Monde
Il est (...) facile de se moquer de ce premier film pour sa ressemblance avec ceux qui l'ont précédé, pour ses partis pris de mise en scène et de narration qui semblent relever d'un code de bonne conduite du jeune cinéaste du Cône sud. Mais ce serait nier l'évidence de l'émotion qui circule sur l'écran.
Télérama
Un homme, une femme et un bébé dans un décor quasi unique : la cabine d'un camion. Il n'en a pas fallu plus à l'Argentin Pablo Giorgelli pour tourner un premier film vibrant d'humanité (...).
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