Synopsis
Casanova fait la connaissance d’un nouveau serviteur qui sera le témoin des derniers moments de sa vie. Quittant un château suisse aux ambiances galantes et libertines typiques du 18ème siècle, il passe ses derniers jours dans les terres pauvres et sombres de l’Europe septentrionale. Là-bas, son monde de mondanités et sa pensée rationaliste s’effondrent face à une force nouvelle, violente, ésotérique et romantique représentée par Dracula et son pouvoir éternel.
A propos du film
Huggy les bons tuyaux
Le projet Histoire de ma mort est né en Roumanie, alors qu’Albert Serra présentait son film Honor de Cavallería inspiré de Don Quichotte. Un producteur, qui a vu et adoré le film, lui a alors soumis l’idée de traiter Dracula de la même manière. Le réalisateur qui, à l’époque, n’avait jamais vu de films de vampires, l’a d’abord pris comme une blague, mais les semaines ont passé et l’idée est restée. Comme le personnage du comte transylvanien ne l’intéressait pas plus que ça, il a décidé de le croiser avec Casanova, dont l’univers lui est plus familier. Ainsi, la sensualité du 18ème siècle rencontre la violence du 19ème siècle.
La plume du séducteur
Le titre du film est un clin d’œil à Histoire de ma vie, rédigé par Casanova en personne, que le cinéaste a minutieusement lu avant de scénariser Histoire de ma mort.
Un nouveau genre
Albert Serra lui-même ne savait pas dans quelle catégorie ranger son film jusqu’à ce qu’un spectateur évoque l’hypocrisie des personnages. On ne connait pas leur passé ni ce qu’ils désirent réellement, et la frontière entre complot et sincérité reste floue. Histoire de ma mort est donc selon le cinéaste un film hypocrite.
Casting catalan
L'ensemble du casting féminin est exclusivement composé de femmes venant de Banyoles en Catalogne, la ville natale du metteur en scène Albert Serra.
Ce qu'en pense la presse...
Le Monde
Les Inrockuptibles
Ce sont des longues scènes de sacrifices d’animaux saisies sous la lueur du feu, des natures mortes évoquant la peinture flamande, des jeux d’ombres et ce noir profond qui aspirent la mise en scène d’Albert Serra, un cinéaste vaudou dont les visions macabres imposent durablement leur charme vénéneux
Première
"Histoire de ma mort" exerce un tétanisant pouvoir de fascination
Télérama
Lorsque Casanova s'aventure dans les contrées de Dracula et que les Ténèbres commencent à défaire les Lumières, la narration se délite, hélas. Le film perd de sa fièvre pour tendre vers l'abstraction.
TF1 News
Dans cette errance de deux heures trente, libre à chacun de voir ce qu'il veut : un pensum verbeux et poseur comme un poème contemplatif et ardent gorgée de visions puissantes, au temps suspendu et à l'ésotérisme assumé.
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