Synopsis
Durant les vacances, le petit Natan retrouve son père au Mexique pour quelques jours. Tous deux embarquent en pleine mer, destination Banco Chinchorro, l'une des plus grandes barrières de corail de la planète. Dans ce cadre idyllique, un lien complice se resserre entre le père et son fils.
A propos du film
La tournée des festivals
Alamar a d'abord été remarqué au festival de Toronto, puis, sélectionné à Rotterdam, où il obtient le Tiger Award. Il reçoit également le Grand Prix du Jury au Festival de Miami, le Prix du Public au Festival International de Morelia et le Prix FIPRESCI au Festival du Film Latino-américain de Toulouse. La Berlinale le reprend dans la section "Génération", avant que le film ne soit en compétition au Cinéma du Réel, à Paris.
Un documentariste derrière la caméra
Pedro Gonzalez-Rubio signe avec Alamar son premier long métrage de fiction, après son documentaire "Toro negro" qui suivait le quotidien d'un jeune toréador (2005). Malgré tout, le dépouillement du film et la manière de filmer le rend plus proche du documentaire que de la fiction.
Intentions de réalisation
Pedro Gonzalez-Rubio, le réalisateur du film : "Je voulais explorer la fragilité des choses. En choisissant de filmer dans un environnement aussi fragile et le faire d'après le point de vue d'un enfant, cela donnait une image très forte."
Lieu de tournage
Alamar a été tourné à la Banco Chinchorro, au Mexique, qui est la barrière de corail la plus grande du pays et la deuxième plus étendue au monde. Elle est depuis 1996 classée comme Réserve Naturelle de la Biosphère par l'UNESCO.
Place à l'improvisation
Bien qu'un scénario ait été écrit, le réalisateur Pedro Gonzalez-Rubio a laissé une importante place à l'improvisation. Seules les grandes étapes du film étaient décidées, le reste s'est fait au moment du tournage.
Comédiens amateurs
Les comédiens du film sont des amateurs. Bien qu'ils jouent des personnages proches de leur propre rôle, il existe une part de fiction. Ainsi, Nestór Marín, qui interprète Matraca le vieux pêcheur, n'a en réalité aucun lien de parenté avec les comédiens jouant son fils et son petit-fils.
Ce qu'en pense la presse...
Le Figaroscope
Une oasis de calme et de pureté.
Les inrockuptibles
Ce film enchanteur transporte le spectateur dans un état de bonheur et de nostalgie, heureux d'assister à quelques moments de vie tellement simples qu'ils deviennent épiques.
L'Humanité
Une œuvre lumineuse, d'une parfaite sérénité, à la frontière du documentaire, dont les personnages, acteurs non professionnels, sont extrêmement riches et convaincants, notamment le père et le fils.
Télérama
On navigue loin de l'écolo-béatitude, de toutes ces odes ethno-touristiques à la gloire de mère Nature. "Alamar" réconcilie en douceur des univers qu'on a coutume d'opposer, modes de vie moderne et traditionnel, cynisme urbain contre éden menacé. Un voyage apaisé.
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