Synopsis

Daniel et Alejandra s'aiment depuis quelques années. Ils approchent tous deux de la quarantaine et s'embarquent dans une nouvelle aventure : tenter leur chance à la campagne. Chaque jour est rythmé par les activités agricoles et les retrouvailles à la maison. Mais Alejandra souffre d'une maladie grave qui ronge lentement leurs rêves. Daniel et Alejandra apprennent à affronter quotidiennement les difficultés propres à la maladie ; Daniel découvre peu à peu l'ambiguïté de ses sentiments.…

A propos du film

D'un film à l'autre

Le réalisateur Alejandro Fernández Almendras a eu l'idée de son long métrage alors qu'il était en train de faire des repérages pour son précédent film, Huacho, en 2009. En interrogeant un paysan, qui lui raconta son histoire, il a décidé de la mettre en images.

D'après Jorge TEILIER

Le titre original du film, "Santado frente al fuego" (titré Près du feu en français), est une référence à un poème en quatre quatrains du Chilien Jorge Teillier, qui raconte les souvenirs partagés par deux vieillards au coin d'un feu, qui se racontent leur vie passée..

Tournée des festivals

Près du feu a connu un joli succès un peu partout où il fut projeté, notamment au Festivalissimo qui est le plus important festival de films ibéro-latino-américains de Montréal en 2011 où il a reçu le Prix du Jury, et au Festival de Toulouse où il a eu droit à une Mention Spéciale. Il fut également sélectionné dans de nombreux autres festivals, comme ceux de San Sebastian, Palm Spring, San Francisco, Vancouver, Bangkok et Munich.

Les quatre saisons d'Alejandro Fernandez Almendras

Le réalisateur a construit la narration de Près du feu autour des quatre saisons de l'année, pour bien confronter son histoire à la notion du temps qui passe, du cycle de la nature et de la vie, et de l'inéluctabilité de l'existence. Chacune des saisons est l'occasion d'une étape dans le déroulement du récit, que ce soit pour le personnage de Daniel ou pour la maladie de sa femme.

Sur les traces du séisme

Le film raconte à travers ses deux personnages principaux les tensions du Chili actuel, et témoigne ainsi du séisme dévastateur de février 2010 (d'une magnitude de 8,3 à 8,8 sur l'échelle de Richter) qui a fait 521 victimes. L'équipe de tournage s'est d'ailleurs déplacée pour quelques scènes à l'endroit où ont eu lieu les principales secousses, dans les régions de Santiago, de Valparaiso et d'Araucanie notamment.

Ce qu'en pense la presse...

Le Monde
"Près du feu" est une toute petite histoire saisie dans sa banalité, jusqu'à ce que de cette banalité surgisse l'émotion. (...) Si bien que l'on se sent aussi ému que si l'on venait de voir un mélodrame paroxystique.

Première
Ce qu'il y a à voir est immense et superbe (...). Rien n'est dit, tout est suggéré et ce film minimaliste célèbre, mine de rien, l'opiniâtreté à profiter de chaque instant. Ce n'est pas une leçon d'humanité, c'est l'humanité entière.

Les Fiches du Cinéma
Un film en demi-teinte, qui tente d'affronter les fantômes de la mort pour comprendre comment font les vivants.

Télérama
C'est le deuxième film d'un cinéaste chilien (...) visiblement doué pour saisir, entre les êtres, des instants d'abandon où l'émotion se glisse.