L'orphelinat

Semaine du 21 au 27 mai 2008

RéalisateurJuan Antonio Bayona
ActeursBelen Rueda, Fernando Cayo, Géraldine Chaplin
Filmespagnol, mexicain
Titre originalEl Orfanato
GenreFantastique, Drame, Epouvante-horreur
DistributionWild Bunch Distribution
Durée 1h 46 min
Année de production2007


Film récompensé par 7 Goyas 2008
  • Meilleur nouveau réalisateur
  • Meilleur scénario original
  • Meilleurs décors
  • Meilleur son
  • Meilleur maquillage
  • Meilleur directeur de production
  • Meilleurs effets spéciaux
Festival de Cannes 2007
  • Semaine de la critique : ovation de 10 minutes
Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2008
  • Grand Prix
  • Prix du jury Sciences Fiction

Synopsis


Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et sœurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat......

A propos du film


Récompenses
Après avoir remporté le Grand Prix et le Prix du Jury Sci-Fi au Festival de Gérardmer, "L'Orphelinat" a été distingué lors de la cérémonie de remise des Goyas (les Césars espagnols) : nommé 14 fois (un record !), le film de Juan Antonio Bayona est reparti avec 7 trophées, dont celui du Meilleur scénario.

Un "Orphelinat" plein à craquer !
Sorti dans les salles espagnoles le 14 octobre 2007, "L'Orphelinat" est, depuis, devenu le plus grand succès espagnol de tous les temps.

L'ombre de Guillermo Del Toro
Le film a été produit par Guillermo Del Toro ("Le Labyrinthe de Pan") qui connaît bien les orphelinats et l'ambiance inquiétante qui peut y régner puisque son film "L'Echine du diable s'y déroulait déjà".

L'avis de Guillermo Del Toro sur le scénario
."Au cours de ma carrière dans le cinéma, j'ai reçu de nombreux scripts, sans doute parce que je n'ai jamais cessé de m'intéresser au travail des jeunes réalisateurs (...). Malheureusement, il n'est pas fréquent de se trouver en présence d'un bon scénario (...) Quand j'ai lu "L'Orphelinat", j'ai su instantanément que je me trouvais face à une exception. Le scénario qu'a écrit Sergio G. Sánchez pour le premier long-métrage de Juan Antonio Bayona était le meilleur que je lisais depuis de nombreuses années."

Juan Bayona à propos de son interprète Belén Rueda
"J'avais besoin d'une actrice versatile. Belén peut paraître très vulnérable et dans le même temps, elle puise en elle une force extraordinaire qui la rend très forte. Elle me rappelle les héroïnes des films de James Cameron. C'est également une mère fantastique, ce qui fut d'une précieuse aide lorsqu'il a fallu travailler son personnage (...). Elle a fait preuve de bravoure en acceptant le rôle et je lui en serai éternellement reconnaissant."

Influences inattendues
Alors que beaucoup penseront à "Suspiria" (Dario Argento), "L'Esprit de la ruche" (Victor Erice), "Les Disparus de Saint-Agil" (Christian-Jaque), "Les Innocents" (Jack Clayton), voire "L'Echine du diable" (Guillermo Del Toro), en voyant son film, Juan Antonio Bayona avoue avoir davantage été influencé par des longs métrages comme "Le Locataire" de Roman Polanski, ou "Rencontres du 3ème type" de Steven Spielberg, autant sur le plan formel que narratif.

Tournage local
Le tournage de L'Orphelinat a eu lieu pendant 10 semaines, à partir du 15 mai 2006, à Llanes (dans les Asturies), puis dans un studio de Barcelone.

En route pour les Oscars
L'Orphelinat a été choisi pour représenter officiellement l'Espagne dans la course aux Oscars 2008.

Ce qu'en pense la presse...


Mad Movies
"L'orphelinat" prend tout son sens dans un final à vous nouer la gorge (...).

Paris Match
En vous faisant plus de peur que de mal, "L'Orphelinat" vous fera le plus grand bien.

Metro
Dans la veine des thrillers hitchcockiens, "L'Orphelinat" impressionnera à la fois les amateurs de sensations fortes que d'intrigues complexes. Une révélation.

Télérama
(...) le suspense et la coexistence de personnages vivants et décédés à l'écran priment sur l'hémoglobine pour faire monter l'angoisse chez le spectateur.

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