Synopsis

Buenos Aires aujourd'hui, mégapole mutante où comédies et tragédies se côtoient au jour le jour. Eva, Violeta, Mono, Dalmiro, Sergio et les autres, des destins disparates, autant d'origines et d'âges divers, autant de cœurs sans papiers. Partir, rester, aimer, haïr... Tous s'interrogent : que faut-il choisir ? A quoi faut-il renoncer pour commencer une nouvelle vie ? Chacun cherche des réponses dans les lignes de la main, dans un voyage à Ibiza, dans le sexe, l'amour, l'argent ou la perspective d'un enfant... Et, pendant ce temps (mientras tanto), la vie continue dans le labyrinthe de Buenos Aires.

Note d'intention de Diego Lerman

Diego Lerman décrit son film de la façon suivante : "Mes personnages sont chacun comme une pièce disparate d'un puzzle qui ferait partie d'un tout. Mientras Tanto est la description de ce tout. Je ne raconte pas une histoire mais des histoires (...) J'ai voulu raconter des histoires d'hommes et de femmes dans le Buenos Aires d'aujourd'hui, leurs chemins se croisent dans la ville, ils n'ont pas le même âge, ni les mêmes problèmes, ils sont de classes sociales diverses. Ils ont toutefois un point commun : ils sont à la recherche de quelque chose et tous sont immergés dans des situations où ils devront faire des choix. Mientras Tanto, c'est la narration "d'un temps", de ce temps qui passe tandis que plusieurs histoires se télescopent. Une description mobile de situations que le hasard fait se rencontrer, une histoire chorale autour de l'incertitude, des liens et de la solitude indifférente des relations urbaines."

"Avec Mientras Tanto, poursuit le réalisateur, au-delà des questionnements de chacun, ce qui compte c'est le besoin vital de continuer et l'énergie que tous mettent pour surmonter les aléas de leur vie. Ce sentiment dirige les personnages. Il est le fil conducteur du film. Mientras Tanto voudrait décrire "le temps" d'une époque aux repères brouillés, une époque qui questionne, évolue, va de l'avant, une époque "entre deux", à l'image de Buenos Aires."

Valeria Bertuccelli

Ce qu'en pense la presse...

Télérama
"Ce n'est pas très gai, et pourtant la cocasserie affleure ici et là : une drôle d'histoire de tatouage(s), des petits cadeaux un peu ringards, qui passent de main en main, un « ex » jaloux qui met la pression sur le nouveau prétendant de celle qu'il aime encore… Il règne dans Mientras tanto une drôle d'ironie du dérisoire. (...) Cela donne un film plus éparpillé, moins immédiatement efficace, mais aussi moins artificiel. Les deux, en tout cas, ont bien du charme."

Première
"Dans Mientras tanto, des hommes et des femmes veulent changer de vie, d'amour, de métier. Comme on les comprend... L'Argentin Diego Lerman, auteur de Tan de repente, dirige toujours ses actrices de main de maître. Sa chronique, certes plus maîtrisée mais aussi plus convenue, dégage pourtant moins de charme que la précédente."

Le Monde
"L'épilogue notamment, qui boucle la constellation des récits de manière pour le moins désinvolte, fait subodorer un film qui aurait connu quelques problèmes de conception. En dépit de ces réserves, Mientras Tanto, jusque dans la vacuité mélancolique qui le caractérise, rappelle la finesse de touche de Diego Lerman, son humour cruel, sa sensibilité sociale, son talent pour exalter la présence des personnages à l'écran. On attendra son prochain film avec d'autant plus d'impatience."