El camino de San Diego

Semaine du 19 au 25 Septembre 2007

Réalisateur Carlos Sorin
Acteurs Ignacio Benitez, Carlos Wagner La Bella, Paola Rotela...
Film argentin
Genre Comédie dramatique
Distribution TFM Distribution
Durée 1 h 38
Année de production 2006 (SN 13 juin 2007 )

Synopsis


Tati Benitez, fan inconditionnel du footballeur Diego Maradona, vit avec sa famille au cœur de la forêt de Misiones, dans le nord-est de l'Argentine. Malgré sa situation très précaire et ses quatre enfants à nourrir, sa bonne humeur est inaltérable. Cet optimisme, Tati le doit en partie à la racine d'arbre, qu'il a trouvée dans la forêt et qui ressemble à la silhouette de son idole.

Un jour, il apprend que Maradona est en soins intensifs à Buenos Aires suite à un incident cardiaque. Tandis que la nation toute entière prie pour Diego, Tati décide d'aller lui remettre la racine à son effigie en mains propres. Sur la route, il fait la connaissance de Warguinho, un transporteur de volailles brésilien. Commence alors un périple riche en surprises et en rencontres...

A propos du film


Carlos Sorin

Originaire de Buenos Aires, Carlos Sorin s'est fait remarquer en 1986 avec son premier long métrage, La Pelicula del rey , une comédie qui remporte un Lion d'argent à la Mostra de Venise et le Goya du meilleur film étranger en Espagne. Il dirige par la suite Daniel Day-Lewis en dentiste fou dans Eternas sonrisas de New Jersey (1989), un film qui connaît malgré tout un échec retentissant.

Très affecté, Carlos Sorin se consacre alors essentiellement à la mise en scène de spots publicitaires. Il retourne au cinéma en 2002, après treize ans d'absence, pour réaliser Historias minimas - Prix Spécial du Jury, Mention Spéciale Fipresci, Prix Art et Essai (CICAE) au festival de San Sebastian 2002, Prix Spécial du Jury au festival des 3 continents à Nantes en 2002 - un drame dans lequel plusieurs voyageurs voient leurs destins se croiser en Patagonie du Sud. En 2004, il réalise Bombon el perro, présenté au Festival de Toronto en 2004, ce film a décroché la même année le Prix de la critique internationale à San Sebastian, ainsi que la Montgolfière d'argent et le Prix d'interprétation masculine (pour Juan Villegas) au Festival des 3 continents. En Argentine, il a par ailleurs obtenu en 2005 le Prix de la critique, ainsi que 7 nominations aux Condor de Plata (équivalent des César ).

Un tournage riche en surprises

Ces rencontres humaines sont une constance chez Carlos Sorin. Elles sont le fruit d'une hasardeuse dynamique d'événements qui se met en route sur le plateau. Si le cinéaste s'efforce de suivre la trame narrative du scénario original, les surprises du tournage constituent l'élément essentiel de la réalisation.

Tous les acteurs engagés dans El camino de San Diego exercent un autre métier en parallèle. Pour la plupart, il s'agit d'une première au cinéma. Ces comédiens sont donc directement ancrés dans le quotidien que Carlos Sorin s'attache à décrire. La densité des personnages n'en est que plus forte. Ces héros sont de modestes protagonistes, souvent oubliés des écrans. Ils sont ainsi réhabilités avec justesse par Carlos Sorin qui fait de leur histoire une belle échappée poétique,


Ce qu'en pense la presse...


Le Nouvel Observateur

" ...au film de Carlos Sorin il ne manque rien de ce que l'on est en droit d'attendre du cinéma"

Rolling Stone

" Une vraie pépite de tendresse…"

Le Figaroscope

" … Avec ce personnage plein de charme et de légèreté, on part pour un road movie pittoresque (...) Carlos Sorin (...), fidèle à son style documentaire et poétique, va à l'aventure, avec des acteurs non professionnels, et sa caméra capte en douceur un monde misérable mais chaleureux (...) "

aVoir-aLire.com

" Récit mi picaresque, mi naturaliste, El camino de San Diego explore les voies du cinéma d'auteur dans un pays où il est difficile d'exister en dehors des grosses productions balourdes (...) un film d'une rare sensibilité"

Télérama

"Humaniste plus que mystique, ce petit film merveilleux (...) ne cherche pas à rendre compte d'un phénomène de société (...) Dénué d'esprit de sérieux, il nous livre simplement ce message d'espoir : l'icône importe peu pourvu que la croyance nous transporte"

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