Synopsis

Dans un village cubain, une nouvelle se répand comme une trainée de poudre : tous ceux qui portent le nom de Castiñeiras recevront un héritage juteux que des religieuses ont déposé dans une banque anglaise au XVIIIème siècle. Tous les Castiñeiras commencent à faire les démarches pour toucher leur part, mais ils rencontreront beaucoup d'obstacles sur leur chemin.

A propos du film

Fort des nombreux prix récoltés dans plusieurs festivals internationaux, la Corne d'Abondance du cubain Juan Carlos Tabio arrive enfin en France, deux ans après sa sortie. Avec un titre en clin d’œil à la mythologie grecque – la corne d’abondance a été offert par Zeus à sa nourrice, la chèvre Amathée, pour se faire pardonner d'avoir cassé une de ses cornes – le réalisateur de « Fraise et chocolat », « Guantanamera » et «la Liste d'attente», offre une comédie tendre et amère sur le rêve d'une vie meilleure.

Festivals et récompenses

Le film a été présenté dans 4 festivals et est reparti avec au moins un prix à chaque fois : prix spécial du Jury (Festival du film de Cartagena), prix du meilleur scénario et la troisième place du prix Grand Corail (Festival du film de la Havane), prix du public (Festival du film Latino-américain de Lima) et le prix spécial du Jury (festival du film de Mar del Plata)

La corne d'abondance

La corne d'abondance (cornu copiae en latin) est un objet mythologique en forme de coquille de triton utilisé par Ploutos, le dieu grec de la richesse et de l'abondance.

Ce qu'en pense la presse...

Télérama
Cocasse et réjouissant

L'Humanité
Juan Carlos va s'employer avec humour à jouer des contradictions de ses personnages comme autant d'archétypes sans pour autant se désolidariser de leur sort par une distance excessive.

Artistikrezo
Avec humour et ironie, le réalisateur montre le dénuement, jusque dans la façon de vivre son intimité. Ainsi, le manque de place et la promiscuité dans les habitations vétustes sont l'occasion de scènes cocasses où mari et femme, amant et maîtresse doivent faire preuve d’imagination et d’ingéniosité pour trouver un refuge où assouvir leurs désirs

Un spectateur
(...) Le cinéma cubain est toujours bien vivant (une douzaine de productions en 2009) même si les écrans français ne le montrent que rarement. Proche collaborateur et coréalisateur des films de Tomas Gutierrez Alea à partir du milieu des années 90, Juan Carlos Tabio poursuit, depuis la mort de ce dernier, une carrière en solo marquée par cette auto-dérision qui a fait les meilleurs films cubains de l'histoire ("Les douze chaises" ou "Mort d'un bureaucrate", par exemple, de ... Gutierrez Alea). "La corne d'abondanc" rappelle par son sujet (un petit village attend une manne tombée du ciel) le célèbre film espagnol des années 50, "Bienvenue Mr Marshall". C'est un conte sans prétention, où Tabio se permet d'égratigner gentiment ses compatriotes et ses dirigeants. L'anecdote y prend le pas sur l'analyse, mais il est agréable de suivre cette histoire très latine, sensuelle et musicale qui décrit des comportements humains (en particulier l'avidité) qui, au delà du contexte cubain, a des résonances universelles. Il est bien dommage que le film ne soit visible que dans 6 salles en France.