Synopsis

Quelques heures après avoir fait connaissance, Bruno et Daniela décident de finir leur nuit dans une chambre d'hôtel. Ils ne savent rien l'un de l'autre, même pas leur prénom. Pensant que leur relation n'a pas d'avenir, ils vont échanger leurs vérités, leurs mensonges, leurs peurs, leur amour et leur haine...

A propos du film

Le réalisateur Matías Bize

Né à Santiago de Chili en 1979 et diplômé de l'Ecole de Cinéma du Chili, Matías Bize réalise son premier long métrage "Sábado" en 2003, il n'a alors que 23 ans. Le film, remarqué lors du Festival de Manheim-Heidelberg, y sera récompensé de plusieurs prix dont celui de la Meilleure interprétation féminine (Blanca Lewin), du Prix de la Critique ainsi que du Prix Rainer Werner Fassbinder du Meilleur film. La notoriété de "Sábado", considéré par les Cahiers du Cinéma comme le film matrice du nouveau cinéma chilien, lui permit d'entamer de nouvelles collaborations en Europe et notamment en l'Allemagne pour la coproduction de son deuxième long métrage "En la cama".

Note d'intention du cinéaste

Avec comme point de départ une forte attirance sexuelle réciproque, Bruno et Daniela apprennent à se connaître. Ils font l'amour, rient, parlent, se racontent des souvenirs, s'aiment et se détestent. Ils nous amènent à réfléchir à l'importance de la communication, au poids du mensonge, à la peur de l'engagement, à la nécessité de trouver un refuge passager qui est, peut-être, une métaphore de jeunes relations amoureuses.

Pour son réalisateur, Matías Bize, "En la cama" constitue une radiographie intime de la sexualité avec tout ce qu'elle a de beau et de complexe. "Ce film a représenté un défi en termes de réalisation et de direction d'acteurs, car l'histoire repose entièrement sur leur jeu, explique le cinéaste. J'ai voulu proposer un lit comme espace narratif car c'est le lieu vital par excellence. C'est au lit que l'on vient au monde, que l'on joue, que l'on procrée, que l'on se repose, que l'on trahit et que l'on meurt. Le lit d'un hôtel est un lieu de liberté, un refuge, un endroit anonyme, chargé de secret et de culpabilité. Bruno et Daniela nous y offrent leurs plus beaux mensonges et leurs plus belles vérités.".

Ce qu'en pense la presse...

Télérama
"Un curieux entre-deux décrit avec une subtilité qui sait se faire ludique, légère, pour se glisser entre les draps. En somme, un film d’auteur qui a du charme, un film de charme qui prend de la hauteur."

Variety L.F.
"Un film simple et élégant, grandement accompli par le jeune réalisateur Matias Bize…"

La Vanguardia J.B.C.
"Matias Bize relève le défi de ne pas rendre asphyxiant un décors unique, grâce à une caméra agile qui se pose dans tous les coins de la chambre. En la Cama nous offre un spectacle humain à travers ces deux personnages que l'on apprend à découvrir et à connaître au fil des minutes…"

El Pais M.T.
"Tous les éléments de En la cama s'orchestrent brillamment, révélant deux véritables talents : Blanca Lewin et Gonzalo Valenzuela"

ABC F.M.B.
"Un réalisateur plein de surprises et de malices. Sabado, son premier long-métrage avait été tourné en un seul plan séquence. Cette fois, Matias Bize s'impose une autre contrainte, celle de tourner l'intégralité du film dans une chambre d'hôtel, sans avoir peur de tomber dans la théâtralité. Ce qui pour la plupart des réalisateurs aurait été un écueil infranchissable ou frustrant, devient pour ce jeune réalisateur chilien un moyen d'aller plus loin. Il dépense moins, réfléchis plus et réussit à faire un bon film, qui va au-delà du simple exercice de style."

Les cahiers du cinéma N.A.
"Mathias Bize filme le chemin nécessaire pour parvenir au dévoilement des sentiments et d'une mise en scène authentiques. Il est le cinéaste le plus prometteur du cinéma chilien.".