ASSASSINATION TANGO

Semaine du 26 juillet au 31 juillet 2007

Dans le cadre du Festival "Tango par la côte"

RéalisateurRobert Duvall
ActeursRobert Duvall, Rubén Blades, Kathy Baker...
ChorégraphiesCarlos Copello, Milena Plebs, Ezequiel Farfaro
DanseursGéraldine Rojas, Javier Rodriguez, Pablo Verón et beaucoup d'autres (comme Gabriel Misse)
Bande sonNombreuses orchestrations dont Piazzolla, D'Agostino, Gobbi, Di Sarli et Tanturi
FilmAméricain
GenreDrame
DistributionBodega Films
Durée1 h 54
Année de production2002, SN 18 Août 2004

Synopsis


John J. Anderson, tueur à gages professionnel, profondément attaché à sa fiancée Maggie et à Jenny, la fille de celle-ci, est envoyé en Argentine pour exécuter un nouveau contrat. Mais lorsque sa cible, un général de l'armée argentine, repousse son retour au pays, John décide de passer quelques temps à Buenos Aires.

Il y fait alors la connaissance de Manuela, une très jolie danseuse, qui devient son professeur de danse et le guide à travers l'univers sensuel du tango. Le dur retour à la réalité de sa mission sera d'autant plus difficile...

A propos du film


Une passion de quinze ans

Thème central de Assassination tango, le tango est une passion de plus de quinze ans pour Robert Duvall, qui a découvert la danse lors d'un spectacle et s'est même payé le luxe d'un petit tour de piste avec sa compagne à l'intérieur de la Maison Blanche, lors d'une réception donnée par le Président Bill Clinton en 1999.

En pays connu

Tourné en Argentine, patrie du tango, Assassination tango a permis à Robert Duvall de se retrouver un terrain connu. L'acteur s'était en effet déjà rendu dans le pays à plus de trente reprises, à la découverte du tango.

Une large part d'improvisation

Ayant fait appel à une majorité d'acteurs non professionnels recrutés en Argentine même, Robert Duvall a laissé une large part à l'improvisation. "J'avais de merveilleux acteurs à ma disposition", raconte l'acteur-réalisateur, "ils étaient capables d'improviser, se reposer, puis improviser à nouveau "

Couple à l'écran

Présent devant et derrière la caméra, Robert Duvall partage notamment l'affiche de son film avec Lucianna Pedraza, sa compagne à la ville, d'origine argentine, qui effectue là ses premiers pas de comédienne.

Coppola à la production

Assassination tango a permis à Robert Duvall de retrouver Francis Ford Coppola, qui agit en tant que producteur exécutif. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises, notamment sur Le Parrain et Apocalypse Now, et étaient restés en contact depuis.

Ce qu'en pense la presse...


Libération
"Sec, racé et ambigu, l'immense acteur qu'est Robert Duvall imprègne le film d'une élégance âpre et captivante. Il exerce sur le spectateur une séduction inattendue, préservant jusqu'au bout cet entêtant parfum d'irrésolu. "

L'Humanité
"C'est toujours un bonheur de tomber sur un film qui n'est pas formaté. Et ce bonheur est en quelque sorte double quand il nous vient de Hollywood"

Les Inrockuptibles
"Un film noir nonchalant en forme de déclaration d'amour au tango. Admirable"

Positif
"Le rythme, la violence, la sensualité et la mélancolie d'une danse avec le cinéma. Un film original et réussi"

Cahiers du Cinéma
"Une fine alternance entre ambiguïté et pleine lisibilité, mise en scène avec le curieux chic de Duvall"

Atmosphère tango


Ce n'est pas le tango en tant que danse que l'on retrouve dans ce film, mais plutôt l'atmosphère tango et le ressenti éprouvé par d'authentiques argentins. L'intrigue autour de l'assassinat politique n'est qu'un prétexte pour se retrouver à Buenos Aires, la Mecque du tango argentin.
Après rock et salsa au début du film, les premiers pas de tango apparaissent suivis un peu plus tard d'une exhibition avec Luciana Pedraza sur le très beau Sur - Regresso al Amor de Piazzolla. R. Duvall nous emmène dans les milongas de Buenos Aires où on a tout juste le temps d'apprécier quelques séquences de danseurs professionnels, notamment des frères Macana ainsi qu'une danse sobre de Géraldine Rojas sur le magnifique Bahia Blanca de Di Sarli.
Le dernier tango entre R. Duvall et L. Pedraza est beau par sa simplicité et sa musique douce. Le meilleur (du tango) arrive sur le générique de fin avec une belle démonstration de Pablo Verón et Géraldine Rojas sur un grand classique de Tanturi : Una Emoción.

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