Amorosa Soledad

Semaine du 21 au 27 octobre 2009

RéalisateurMartin Carranza, Victoria Galardi
ActeursInés Efron, Nicolas Pauls, Fabian Vena
Filmargentin
Genrecomédie dramatique, romance
Titre OriginalAmorosa Soledad
DistributionChrysalis Films
Durée1h 16 mins
Année de production2008
Date de sortie en France8 juillet 2009

Synopsis


Suite à une rupture, Soledad décide de rester seule pendant 3 ans afin d'éviter un autre déboire amoureux. Dès lors, tout contredit son projet. Pour Soledad, hypocondriaque, rien n'est simple, jamais : nouvelle rencontre, retour de "l'ex", relations avec ses proches...

A propos du film


La genèse du projet

L'idée de "Amorosa Soledad" est née d'une séparation vécue il y a six ans par Victoria Galardi. "J'étais effondrée et j'avais le même âge qu'Inés Efron aujourd'hui, se souvient la réalisatrice. Après quelque temps, j'ai commencé à m'amuser de la situation pathétique que je traversais. J'ai donc commencé à écrire un scénario. Toutefois, cela ne suffisait pas pour faire une histoire. J'ai donc modifié quelques détails pour rendre le film plus intéressant et prendre de la distance par rapport à mon histoire personnelle. Par exemple, Soledad déclare vouloir rester seule pendant trois ans, ça n'a jamais été mon cas. Mais je sais ce que l'on ressent quand on recommence une histoire après une séparation."

Un film emblématique du nouveau cinéma argentin

"Amorosa Soledad" repose sur son actrice principale, Inés Efron , égérie du cinéma argentin contemporain que l'on retrouve également au générique des films de Daniel Burman et de Lucrecia Martel. Le ton de "Amorosa Soledad" passe aussi par la fraîcheur de jeu de son actrice principale. Tout comme les films du "nouveau cinéma argentin", l'intérêt pour les personnages du film est toujours aussi vivace et peut-être davantage même puisque "Amorosa Soledad" devient l'émanation de la subjectivité de son personnage éponyme. Le film devient un portrait sensible d'une jeune femme plutôt qu'un témoignage social propre aux films de Pablo Trapero, par exemple.

Faire rire avec l'hypocondrie

De nombreuses situations comiques dans le film reposent sur l'hypocondrie du personnage principal, Soledad. "Je suis assez coutumière du fait, confie Victoria Galardi. Je me souviens que j'allais à l'hôpital dès que je ne me sentais pas très bien, même s'il n'y avait aucun caractère d'urgence. Je ne croyais jamais ce que disaient les médecins, et finissais chaque fois par me rendre chez mon médecin de famille. Dans le film, Soledad se retrouve chez son pédiatre, dans une salle d'attente pleine de bébés et de jouets. Quand nous avons tourné ces scènes, nous ne pensions pas qu'elles seraient si drôles. Une bonne surprise donc. Je réalise enfin que le monde est plein d'hypocondriaques ! Nous avons toutefois demandé à Inés Efron de ne pas prendre ces scènes à la légère car le personnage souffre vraiment de sa solitude et croit sincèrement être atteint d'une maladie."

Ce qu'en pense la presse...


Positif
Ce premier film au climat doux-amer et bobo joue ainsi une partition en mode mineur : les entrelacs attendus de la psychologie font place à un joli portrait de femme dont le premier chagrin d'amour efface les ultimes relents d'adolescence.

Télérama
(...) peu à peu, cet engrenage de micro-événements, délicate mécanique intimiste, instille une drôlerie furtive, un charme loufoque et singulier.

Les Inrockuptibles
(...) un film frileux, qui se cherche (..) une mise en scène scolaire et indécise (...) Pourtant, une singularité plus authentique, révélée par le jeu d'Inès Efron, perce derrière ces tics.

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