"La dignidad de los nadies" (La dignité du peuple)

Drame argentin de Fernando E. SOLANAS
à Lannion du 22 au 28 Novembre / à Perros du 15 au 21 Novembre

Synopsis

Après "Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle", qui démontait les mécanismes ayant conduit l'Argentine à la crise économique de 2001, La Dignité du peuple montre les conséquences de la crise sur la population. Le film dépeint par petite touche, à travers tout le pays, le portrait d'hommes et de femmes qui ont su relever la tête et combattre pour retrouver, malgré la faim et la misère, leur dignité.

C'est un film sur le pouvoir de la résistance sociale et sur la volonté d'un peuple blessé qui cherchent à reconstruire son pays.

A propos du film

Célébrer les laissés-pour-compte argentins 

Le réalisateur argentin Fernando E. Solanas s'exprime sur le message véhiculé par La Dignité du peuple : "Avec ce film, j'ai voulu révéler les petites victoires quotidiennes des "laissés-pour-compte", les actions solidaires qui démontrent comment ce monde peut être changé."

Après le pouvoir, un regard sur le peuple 

Avec La Dignité du peuple, le très engagé cinéaste argentin Fernando E. Solanas fait une parenthèse dans son farouche combat contre le pouvoir argentin en s'intéressant au destin du peuple face à ces dirigeants qu'il dénonce. Car avec Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle, réalisé en 2004, il avait refermé une parenthèse ouverte il y a près de quarante ans avec L'Heure des brasiers. Quatre décennies durant lesquelles il s'est évertué à critiquer le pouvoir et à faire le diagnostic d'une Argentine malade au niveau économique. Pour lui, les responsables sont toujours les mêmes : une classe dirigeante corrompue, mais aussi les grands holdings et les organismes financiers internationaux, qui ont agi avec convoitise et perfidie durant de trop nombreuses années.

La vision de Solanas 

Après plus de quarante ans de combat contre le pouvoir argentin, le cinéaste argentin Fernando E. Solanas décrit sa vision des choses de manière très simple, en généralisant les choses : "Ce n'est pas une question d'optique mais d'idéologie. J'ai besoin de capter la réalité de la manière la plus grande possible, l'individu, le personnage et tout le contexte."

Ce qu'en pense la presse

Le Journal du Dimanche - Jean-Luc Bertet 

"une incroyable leçon de dignité."

Studio Magazine - Thierry Cheze 

[La] curiosité [du réalisateur], son empathie pour ces "résistants" et son humour, font de ce documentaire engagé un objet à la fois passionnant et attachant.