La Danza de la realidad

Semaine du 25 septembre au 1er octobre 2013

RéalisateurAlejandro Jodorowsky
ActeursBrontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits, ...
FilmChilien
GenreBiopic
Titre OriginalLa Danza de la realidad
DistributionPathé Distribution
Durée2h10min
Année de production2013
Date de sortie en France4 septembre 2013


Film récompensé par 3 Goyas 2007
  • Meilleure mise en scène originale
  • Meilleur second rôle masculin
  • Meilleure révélation masculine
Festival Premier Plan d'Angers
  • Prix du public
  • Prix "Jean Carmet" pour Quim Guttiérez

Synopsis


"M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie." Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie.

Le film est un exercice d’autobiographie imaginaire. Né au Chili en 1929, dans la petite ville de Tocopilla, où le film a été tourné, Alejandro Jodorowsky fut confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille déracinée. Bien que les faits et les personnages soient réels, la fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réalisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance.

A propos du film


Un titre symbolique

texte ici .

Cannes 2013

Le film est présenté au Festival de Cannes 2013 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.

Le Film aux 900 producteurs

Dans son éternelle lutte contre l’industrie, le metteur en scène Alejandro Jodorowsky a décidé de recourir au Crowdfunding pour financer ce film. Ainsi, plus de 900 personnes lui ont versé une somme d’environ 50 000 euros. Cette dernière était bien évidemment insuffisante pour pouvoir réaliser le film, mais elle a donné assez de courage au cinéaste pour démarcher les producteurs. Jodorowsky a décidé de rembourser l’ensemble des dons et de créditer ces 900 donateurs au générique.

Silence, on tourne

Le réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky n’avait pas touché une caméra depuis Le Voleur d’arc en ciel en 1990 soit 23 ans. Il revient en force à l’âge de 84 ans après cette longue absence, avec un film qui s’est fait loin des journalistes, dans le secret et le silence le plus total.

C’est psychomagique

La Danza de la Realidad peut être perçu comme redéfinissant la réalité dans le but de guérir l’âme du réalisateur. Ce dernier appelle ça la psychomagie, une sorte de thérapie inventée par Alejandro Jodorowsky lui-même, visant à bousculer la réalité avec tendresse. Ce long-métrage en est le parfait exemple : "Dans le film je réalise les rêves de mon père et de ma mère, et je réalise mon propre rêve de les réunir à nouveau et de créer une famille."

Ce qu'en pense la presse...


Télérama
Etonnant, insolent, extravagant (...) Comme Alejandro Jodorowsky ne ressemble à personne, il réinvente tout. Et surtout ce que le cinéma devrait préserver à toute force : l'audace.

Le Monde
Galerie de monstres, parades douloureuses, abîmes de la subjectivité, grand cirque convulsé de l'Histoire : Jodorowsky ne quitte jamais la ligne de crête du cinéma visionnaire..

Les Inrockuptibles
Dans "La Danza de la realidad", Jodorowsky déroule son enfance chilienne en la faisant valdinguer au gré de visions, du "réalisme magique" cher aux écrivains latino- américains tels Julio Cortázar ou Gabriel García Márquez.

Libération
Jodorowsky s'amuse, (...) Mais dans cet ensemble de saynètes mémorielles et felliniennes, il pose toujours, avec malice, la question de l'autorité (...) mais aussi de l'engagement politique qui vire au martyre.

Première
Drôle, baroque, peuplé de freaks en tout genre (...), ce poème généreux au kitsch assumé navigue entre relecture surréaliste de l’Odyssée d’Homère et fable biblique sous LSD.

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